Le secteur de l’esthétique, cosmétique, parfumerie

La crise sanitaire a ralenti l’activité dans l’esthétique. Néanmoins, ces prestations restent sollicitées par de nombreuses personnes soucieuses de prendre soin d’elles. Du fait de l’épidémie de Covid-19, les instituts de beauté ont dû fermer, notamment lors du premier confinement. Lorsque l’activité a repris, les protocoles sanitaires ont engendré de nouveaux frais pour les structures et une diminution des capacités d’accueil. Néanmoins, la crise a fait prendre conscience aux chefs d’entreprise de la nécessité d’être plus visibles sur le web.

Les professionnels du secteur peuvent s’orienter vers la clientèle des plus de 60 ans pour développer des prestations à domicile ou en structures spécialisées (maisons de retraite).

Le secteur arrive à se développer par l’essor des gammes de produits bio et ethniques ainsi que par l’intérêt croissant des hommes et des seniors pour les soins du corps et massages.

Selon la Confédération nationale de l’esthétique et de la parfumerie (Cnep), l’esthétique et le bien-être représentent environ 63 000 salariés dont près de 40 000 qui travaillent dans les établissements dédiés aux soins de beauté, qu’il s’agisse d’instituts ou de centres spécialisés dans les ongles, les cils et le regard.

Le bien-être et l’esthétique sont également portés par la progression de la thalasso et du thermalisme qui se démocratisent. Quelque 16 000 entreprises sont recensées dans le secteur de la thalasso et du thermalisme, des spas et centres de soins corporels, selon la Cnep.

Le niveau de formation et de spécialisation requis augmente, notamment en lien avec les mesures d’hygiène et de sécurité exigeantes.

Le CAP est le premier diplôme qui permet d’intégrer le secteur. Le BP (brevet professionnel) permet de se spécialiser dans les deux domaines recherchés : la prothésie ongulaire ou le stylisme des ongles et l’esthétisme (soins du visage, soins du corps). Avec ce BP, il est possible aussi de travailler dans les instituts de thalassothérapie ou créer sa propre structure.

Règlementation du secteur de l’esthétique cosmétique :

Il est possible de créer son institut avec un CAP Esthétique-Cosmétique-Parfumerie ou sans diplôme mais à la condition de prouver (par des fiches de paie par exemple) au moins trois d’expérience dans le domaine.

Cas particulier dans le domaine de l’esthétique : il n’est pas nécessaire d’avoir une certification pour créer une activité de styliste ongulaire (sans pratique de la manucure qui, elle, est règlementée).

Pour autant, comme c’est un secteur attractif, il est sûrement intéressant d’avoir des diplômes de l’Esthétique et de la Cosmétique pour se démarquer lors de recrutement dans ce domaine.

Le secteur de l’esthétique offre des débouchés variés : instituts et salons de beauté, parfumeries, salons de coiffure, centres de remise en forme, hôpitaux, maisons de retraite, chirurgie, etc.

Les principaux métiers dans le secteur de l’esthétique, cosmétique, parfumerie :

  • Esthéticienne
  • Manucure
  • Prothésiste ongulaire
  • Maquilleur
  • Tatoueur
  • Gérant d’institut de beauté
  • Praticien spa
  • Manager de spa

Pour inciter les clients à acheter leurs produits, les entreprises ou grands magasins emploient des personnels en charge de la démonstration, de la commercialisation et de la diffusion des produits. Par ailleurs, le conseil en beauté et relooking se développe et fait appel à des compétences spécifiques :

  • Conseiller beauté
  • Représentant de marques
  • Socio-esthéticienne

Si l’expérience s’est construite sur le terrain, tous les diplômes du secteur de l’esthétique qui sont enregistrés au RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles) sont accessibles par la VAE sous réserve de justifier d’au moins un an d’expérience dans le champ du diplôme.

esthéticienne prodiguant un soin du visage à une cliente
devant un présentoir de maquillage, une conseillère en cosmétique tenant à la main un pinceau, donne des conseils à une cliente

L’obtention d’un diplôme en VAE dans le secteur de l’esthétique peut :

  • Sécuriser le parcours professionnel
  • Faciliter une entrée en formation diplômante
  • Permettre d’envisager une évolution de carrière dans le secteur

Quelques exemples de diplômes accessibles en VAE :

Sans niveau :

  • CQP Styliste ongulaire
  • CQP Maquilleur Conseil Animateur

Niveau 3 :

  • CAP Esthétique-Cosmétique-Parfumerie

Niveau 4 :

  • Bac pro Esthétique-Cosmétique-Parfumerie
  • BP Esthétique-Cosmétique-Parfumerie

Niveau 5 :

  • BTS Métiers de l’Esthétique-Cosmétique-Parfumerie (MECP) avec 3 options : Management, Formation-Marques, Cosmétologie

Niveau 6 :

  • Licence Pro Industries chimiques et pharmaceutiques, santé, sciences et technologies (correspondant aux métiers de formulateur ou de technicien chimiste)
  • Licence Pro Commercialisation de produits et services, spécialité vente et commercialisation nationale et internationale des produits de la cosmétique parfumerie
dans un institut styliste ongulaire qui fait une manucure à une cliente
une maquilleuse entrain de maquiller une cliente devant un miroir
un homme technicien laboratoire parfum en blouse blanche entrain de sentir un échantillon. en arrière plan étagère de multiple bouteille d

Le CPF (compte personnel formation) permet le financement des frais de procédure et d’accompagnement VAE pour les diplômes du secteur de l’informatique. Dans le cas où le montant du compte CPF n’est pas suffisant, un abondement est possible par l’employeur ou par le salarié.

Les salariés du secteur de l’esthétique cosmétique parfumerie peuvent bénéficier d’une prise en charge totale ou partielle du cout de leur accompagnement VAE dans le cadre du plan de développement des compétences de l’entreprise.

L’employeur peut financer directement, faire prendre en charge par son OPCO.

L’opérateur de Compétences pour ce secteur est l’OPCO EP (OPCO des Entreprises de proximité, anciennement OPCALIA ou AGEFOS-PME) : https://www.opcoep.fr/

Pour les salariés du privé, un financement d’état peut être mobilisé par le biais des Transitions Pro régionaux.

Si l’accompagnement est réalisé sur le temps de travail, le salarié peut bénéficier d’un crédit de 24h pendant lequel il est rémunéré à hauteur de son salaire habituel.

Pour les demandeurs d’Emploi, un chéquier VAE, financé par le Conseil Régional, permet la prise en charge des frais d’accompagnement VAE pour les diplômes du secteur de l’informatique, sous réserve d’une recevabilité VAE favorable et d’être accompagné par un organisme certifié Qualiopi (Ou label équivalent).

Le niveau de prise en charge est variable selon les régions et le profil du demandeur d’emploi.

Si nécessaire, ce financement peut être complété par le CPF.

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