Le secteur de l’agriculture et de l’agroalimentaire
Dans le secteur de l’agriculture, plus de 270 000 projets de recrutements sont effectifs chaque année, mais dans presque 90% des cas il s’agit d’emplois saisonniers. De plus il est fréquent que les employeurs aient du mal à recruter.
C’est dans le domaine des grandes cultures céréalières qu’il y a le plus de projets de recrutement, ainsi que dans la production animale, la viticulture, l’arboriculture, le maraichage et l’horticulture. L’agroéquipement est également un gros pourvoyeur d’emploi.
Le secteur de l’agriculture biologique progresse également depuis des années, même si dans le même temps se poursuit l’industrialisation avec des surfaces d’exploitation de taille croissante et des cheptels pouvant compter jusqu’à plusieurs centaines de têtes pour ce qui est des bovins et des ovins.
L’agroalimentaire est également un secteur porteur d’emploi, il est même le premier secteur industriel français avec près de 435 000 salariés. Là encore ses besoins de recrutement sont très saisonniers, par exemple pour les emplois liés au conditionnement. Et la majorité des embauches se fait sur des postes d’ouvriers non qualifiés.
Cependant aussi bien l’agriculture que l’agroalimentaire sont également pourvoyeurs d’emplois qualifiés et hautement qualifiés où des diplômés bac pro, BTSA et jusqu’à ingénieur pourront se faire recruter sur une grande diversité d’emplois.
L’ensemble des diplômes des secteurs de l’agriculture et de l’agroalimentaire sont inscrit au RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles) et sont accessibles à la VAE.
Certains de ces diplômes sont impératifs pour créer son entreprise tels que BP responsable d’entreprise agricole ou le bac pro conduite et gestion de l’entreprise agricole exigés pour ouvrir une exploitation agricole.
L’obtention d’un diplôme en VAE dans le secteur de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire peut :
- Sécuriser le parcours professionnel
- Faciliter une entrée en formation diplômante
- Permettre d’envisager une évolution de carrière dans le secteur
Quelques exemples de diplômes accessibles en VAE :
Niveau 3 :
- CAP agricole (CAPA) jardinier paysagiste
- CAPA opérateur en industries agroalimentaires
- CAP conducteur d’installations de production
Niveau 4 :
- Bac pro conduite et gestion de l’entreprise agricole
- Bac pro bio-industries de transformation
- BP industries alimentaires
Niveau 5 :
- BTSA analyse, conduite et stratégie de l’entreprise agricole
- BTSA agronomie, productions végétales
Niveau 6 :
- Licence professionnelle gestion des organisations agricoles et agroalimentaires
- Licence professionnelle Agriculture biologique : production, conseil, certification et commercialisation
Niveau 7 :
- Master Sciences et technologies de l’agriculture, de l’alimentation et de l’environnement
- Diplôme d’ingénieur AgroParisTech
Le CPF (compte personnel formation) permet le financement des frais de procédure et d’accompagnement VAE pour les diplômes du secteur de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire. Dans le cas où le montant du compte CPF n’est pas suffisant, un abondement est possible par l’employeur ou par le salarié.
Les salariés du secteur de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, peuvent bénéficier d’une prise en charge totale ou partielle du cout de leur accompagnement VAE dans le cadre du plan de développement des compétences de l’entreprise.
L’employeur peut financer directement, faire prendre en charge par son Opco (Ocapiat).
Si l’accompagnement est réalisé sur le temps de travail, le salarié peut bénéficier d’un congé de 48h pendant lequel il est rémunéré à hauteur de son salaire habituel.
Pour les salariés du privé, un financement d’état peut être mobilisé par le biais des Transition Pro régionaux.
Pour les demandeurs d’Emploi, un chéquier VAE, financé par le Conseil Régional, permet la prise en charge des frais d’accompagnement VAE pour les diplômes du secteur de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, sous réserve d’une recevabilité VAE favorable et d’être accompagné par un organisme certifié Qualiopi (Ou label équivalent).
Le niveau de prise en charge est variable selon les régions, le profil du demandeur d’emploi.
Si nécessaire, ce financement peut être complété par le CPF.
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